Excellent article de l'écrivain et journaliste israélien Uri Avnery :
« Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille. » Avnery retrace la séquence qui a conduit à la guerre de Gaza. Ayant tablé sur la faiblesse d’Abbas, se contentant d’un simulacre de négociation, Israël n’a pas compris que le Hamas l’emporterait contre une Autorité Palestinienne discréditée. Après l’échec du blocus à briser la résistance des gazaouis et à les retourner contre le nouveau pouvoir installé à Gaza, Israël espère aujourd’hui pouvoir liquider le Hamas par le fer et le feu, avec la complicité de l’Egypte qui verrouille la seule issue de cette zone de combat où la population civile est piégée, en une réédition de la stratégie de bombardements massifs utilisée sans succès au Liban. Mais au delà de Gaza, c’est toute une génération Arabe, révoltée par la passivité et la corruption de ses dirigeants qui pourrait se tourner bientôt vers l’Islam politique, apparaissant comme la seule force indemne de compromission.
« Cette guerre l’écrit en lettres capitales : Israël a manqué une chance historique de faire la paix avec le nationalisme arabe laïque. Demain, il pourra être confronté à un monde arabe uniformément fondamentaliste, un Hamas multiplié par mille. » Avnery retrace la séquence qui a conduit à la guerre de Gaza. Ayant tablé sur la faiblesse d’Abbas, se contentant d’un simulacre de négociation, Israël n’a pas compris que le Hamas l’emporterait contre une Autorité Palestinienne discréditée. Après l’échec du blocus à briser la résistance des gazaouis et à les retourner contre le nouveau pouvoir installé à Gaza, Israël espère aujourd’hui pouvoir liquider le Hamas par le fer et le feu, avec la complicité de l’Egypte qui verrouille la seule issue de cette zone de combat où la population civile est piégée, en une réédition de la stratégie de bombardements massifs utilisée sans succès au Liban. Mais au delà de Gaza, c’est toute une génération Arabe, révoltée par la passivité et la corruption de ses dirigeants qui pourrait se tourner bientôt vers l’Islam politique, apparaissant comme la seule force indemne de compromission.
1 commentaire:
je suis 100% convaincu qu'israèl ne veut pas d'état palestinien.le reste est mensonge.
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