jeudi 28 février 2008

Fan du Japon et fier de l'être

J’adore le Japon, J’adore les Japonais. Un peu moins la langue japonaise, car je viens de rater mon test de langue ce matin…mais ça, c’est une autre histoire;

Plusieurs raisons peuvent expliquer cet attrait quelque peu irrationnel : la sophistication de la culture, la somptueuse cuisine, la gentillesse des gens,…mais en réalité, tout cela repose sur une toute autre raison : le fait de ne pas avoir de préjugés sur ce pays me permet d’approcher les choses avec la naïveté nécessaire pour les apprécier à leur juste valeur.

Pour mieux saisir mon point, imaginons que j’affirme aussi fortement mon admiration pour les Américains ou pour les Anglais, qui par ailleurs ont autant de qualités. Je serai alors discrédité, aussi bien par les Tunisiens que les Français. Cela n’a rien d’objectif, simplement, le passif historique biaise la perception de l’autre et rend impossible toute objectivité à son égard.

Donc, tout en célébrant ma naïveté vis-à-vis du Japon et mon admiration pour ce pays, je regrette le maque d’objectivité qu’on puisse avoir quand il s’agit de cultures avec lesquelles on est « trop » proches. Malheureusement, ceci est réciproque.

Ceci étant dit, j’ai vraiment de bonnes raisons d’aimer le Japon, et j’espère partager avec vous cette passion dans les billets a venir.  

mercredi 27 février 2008

Management et Capital Social : un reflexe Tunisien

Ce matin, dans mon amphithéâtre de MBA anglo-saxon, j'ai appris qu'un des secrets du management moderne consiste à construire un capital social dans l'organisation. Ce capital social se construit par l'échange continu de faveurs et se traduit par la création de relations affectives entre les différentes parties. Le manager qui réussi à « trader » les faveurs de manière systématique et symétrique fini par se retrouver au centre du maillage organisationnel et peut convertir ce capital social en pouvoir. Le Parrain est une caricature de ce système.

Le concept est clair, mais il est loin d’être naturel pour tous. Alors que mes collèges des quatre coins du monde le trouvaient innovant, je l’ai simplement trouvé trivial ..et voilà pourquoi :

Regardons la société Tunisienne : chaque Tunisien est par défaut dans ce modèle de faveurs échangées avec tous les membres de son entourage social. D’ailleurs, parfois la faveur est plus importante que son objet. Il s’agit donc de valoriser instinctivement la faveur. Etant donne que ce réflexe est érigé en système et si l'ont croit les études récentes évoquees ci-dessous, les Tunisens perpétuent une tradition qui contribue fortement a la cohésion sociale. Voici un élément de sagesse que nos traditions ont bien su intégrer...malheureusement, il m'a fallu un MBA pour le voir ;-)  

Rentrer dans la discussion

Salut!  je viens de décider de me lancer dans la discussion!

Je souhaite participer au(x) débat(s), au foisonnement d'idées que génère la bologosphere.

J’ai l’intention d’explorer trois sujet dans mon carnet :

  1. Partager mes expériences personnelles, en Tunisie et en dehors de la Tunisie
  2. Visiter des passages de l’histoire de la Tunisie en particulier et de la Méditerranée en général
  3. Enfin, partager mes réflexions sur l’actualité.
Merci pour vos commentaires et vos échanges, c’est cela qui aura de la valeur pour alimenter cette discussion.