dimanche 28 décembre 2008

Halte !

Comme pendant l’agression du Liban en 2006, la violence inouïe de l’attaque sur Gaza est incompréhensible!
est ce de la pure vengeance haineuse sur des centaines de civils? quelle civilisation alors!
est ce un calcul politique de Livni en vue des prochaines élections ? quelle démocratie alors !
est ce un stratagème géopolitique impliquant la région dans son ensemble ? quel cynisme alors !
ou est ce une démonstration de force pour redorer le blason d’Israël après la déroute libanaise? quelle arrogance alors !

Quelle qu’en soit la raison, il est urgent d’arrêter ce massacre et toute absurdité d’invasion terrestre.

vendredi 26 décembre 2008

« Je veux voir », à voir !

J’ai toujours eu un penchant pour les films engagés et ceux cinématographiquement innovants. « Je veux voir » est un des rares films qui coche les deux cases. Cet ovni cinématographique, mi-docu, mi-fiction relate un voyage de Catherine Deneuve dans le sud Liban…pour Voir.
Sans préliminaires, le film entre directement dans le vif du sujet. La star embarque dans une voiture conduite par un acteur libanais (Rabi’), et accompagnée par une équipe de tournage.
Après un bref arrêt dans les banlieues sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, l’équipage « s’enfonce » dans le sud.

Dans un style road movie à la Kiarostami, les dialogues entre Deneuve et Rabi’ représentent l’essentiel du film. Deneuve, représentante parfaite de la France, voire de l’Occident, montre par ses questions et ses réactions a quel point elle est déconnectée de la réalité du terrain. Ainsi, lorsqu’elle demande a Rabi’ de mettre sa ceinture de sécurité, juste après avoir évité de peu une mine antipersonnelle, il sourit et s’exécute.

Mais vers la fin du film, on sent quelque chose s’est passe en elle. En partageant les émotions de ce voyage avec un Libanais, elle a compris, sans avoir à rationaliser ce quelle a vu. Et c’est bien cela l’effet que produit le film sur nous, spectateurs.

lundi 1 décembre 2008

Tunisie : Carrefour des …codes génétiques !

Si on définit la distance génétique entre deux groupes humains comme une mesure qui est d’autant plus courte que le pourcentage des gènes qu’ils partagent est grand, et si on considère le groupe humains des « Tunisiens » , on s’aperçoit que ceux-ci sont, génétiquement, qu carrefour des Berbères, Turcs, Européens, Est Africain et Hindous.
Voici ce que montre un des panneaux de la sérieuse exposition permanente du musée de l’homme:
J’ignore pourquoi et comment on a pris les "Tunisiens" comme échantillon, mais je suppose que c’est justement pour prouver qu’une ethnie ne se superpose pas avec un territoire national.

Maintenant, si on élargit notre lecture de ce diagramme, on constate que le réseau génétique se superpose aux continents. Cela signifie que les distances génétiques entre groupes humains correspondent aux distances géographiques qui les séparent. La notion de races est donc absurde car il s’agit d’un continuum.