Il existe deux mesures de la pauvreté : absolue et relative. La relative tient compte du revenu médian et tend à refléter la pauvreté ressentie. Selon cette définition, dans un pays développé, un pauvre serait quelqu’un de précaire, aux faibles revenus, n’ayant pas accès a certains biens de base (comme les moyens de communication par exemple). La mesure absolue est conventionnelle. Elle décrète un niveau en deçà duquel la personne ne couvre pas ses besoins essentiels. Elle peut etre mesurée en monétaire (1$ ou 2$ /jour) ou en nombre de calories (2500 calories /jour).
Le choix de la définition de la pauvreté n’est pas anodin. Ce n’est pas par hasard si aujourd’hui la majorité des institutions (Banque mondiale, OCDE, …) et gouvernements s’accordent sur la mesure absolue, car elle justifie en quelque sorte le modèle de croissance économique dans lequel nous vivons.
En effet, les défenseurs de la croissance économique estiment que celle-ci est le meilleur moyen pour réduire la pauvreté selon la logique suivante: lorsque l’économie croit, riches et pauvres voient leurs revenus croître permettant à ces derniers de dépasser le seuil absolu et d’accéder ainsi au bonheur !
Mais ceci est parfaitement juste si la distribution de la nouvelle richesse est effectuée proportionnellement. Ce cas étant théorique, on voit en réalité deux autres effets de la croissance.
Le premier, celui de la croissance Pro-pauvres qui consiste à profiter de la croissance économique pour réduire les inégalités et accélérer la réduction de la pauvreté. Ceci est certes rare, mais certains pays y arrivent. La Tunisie se vante parfois d’être dans ce schéma.
Le second est malheureusement le plus fréquent parmi les pays en voie de développement. Dans ce schéma, la richesse est captée par les riches, presque rien ne profite aux pauvres.
On voit donc bien que la définition absolue de la pauvreté est une supercherie car elle cache le vrai problème, celui des inégalités, et que seule une mesure relative pourrait couvrir les deux aspects.
Le choix de la définition de la pauvreté n’est pas anodin. Ce n’est pas par hasard si aujourd’hui la majorité des institutions (Banque mondiale, OCDE, …) et gouvernements s’accordent sur la mesure absolue, car elle justifie en quelque sorte le modèle de croissance économique dans lequel nous vivons.
En effet, les défenseurs de la croissance économique estiment que celle-ci est le meilleur moyen pour réduire la pauvreté selon la logique suivante: lorsque l’économie croit, riches et pauvres voient leurs revenus croître permettant à ces derniers de dépasser le seuil absolu et d’accéder ainsi au bonheur !
Mais ceci est parfaitement juste si la distribution de la nouvelle richesse est effectuée proportionnellement. Ce cas étant théorique, on voit en réalité deux autres effets de la croissance.
Le premier, celui de la croissance Pro-pauvres qui consiste à profiter de la croissance économique pour réduire les inégalités et accélérer la réduction de la pauvreté. Ceci est certes rare, mais certains pays y arrivent. La Tunisie se vante parfois d’être dans ce schéma.
Le second est malheureusement le plus fréquent parmi les pays en voie de développement. Dans ce schéma, la richesse est captée par les riches, presque rien ne profite aux pauvres.
On voit donc bien que la définition absolue de la pauvreté est une supercherie car elle cache le vrai problème, celui des inégalités, et que seule une mesure relative pourrait couvrir les deux aspects.
1 commentaire:
Des nouveaux concepts arrivent, micro-crédits, commerce équitable, alter-mondialisme, moralisation du capitalisme, mais les pauvres sont de plus en plus pauvres. C'est à croire que non seulement les dirigeants de ce monde ne luttent pas contre la pauvreté mais qu'au contraire ils l'entretiennent et que tous les beaux discours ne sont que de la poudre aux yeux ! La pauvreté des uns est du plus haut intérêt pour les autres.
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