mercredi 6 mai 2009

El sentimiento tragico de la vida

Ce titre d’Unamuno résume à perfection l’esprit Ibérique. En ce « dos de mayo », date de commémoration du soulèvement madrilène contre les troupes de Napoléon en 1808, deux événements « tragiques » se déroulent simultanément : le premier est le Clasico le plus humiliant de l’histoire de Merengue (6-2 pour le Barça), le second est une Corrida de Toros à Las Ventas, place mythique de la capitale espagnole.


Après un premier torero à cheval (Rejoneador), trois toreros et six taureaux se succèdent dans l’arène. Pour chaque taureau, la corrida se déroule en trois « Tercios » : le premier consiste à le dompter et le piquer, le second, à lui planter les banderilles, le dernier étant le duel avec le torero.

Spectacle émouvant. Au-delà de l’esthétique imaginée par Goya, la corrida est chargée de symboles. Elle symbolise la lutte du bien contre le mal, les lumières (tenue scintillante du toraro) contre les ténèbres (taureau noir !). La mise à mort annoncée du taureau est certes tragique, mais je crois qu’il faut la lire comme une métaphore de la lutte, ou l’homme affronte une force inhumaine et doit faire preuve de courage et d’habilité pour triompher...et en Homme, il finit toujours par éliminer son adversaire…comment peut il en être autrement ?

1 commentaire:

moin a dit…

Drôle de lecture, c'est la victime qui est inhumaine et le bourreau le modèle à suivre...